Ce week-end, j’ai décidé de traverser le pays, troquant les eaux de l’Atlantique Nord pour celles de l’Irish Sea…
Direction : Dublin !
C’est Anaïs, dont le stage se déroule au Sud de la ville au cœur de l’UCD (University College Dublin), qui m’accueille ce week-end, prête à me faire découvrir la city. Mais avant, une petite présentation de la ville, où certains blog-trotteurs irlandais ont forcément déjà mis les pieds.
Capitale insulaire, cœur économique, culturel et historique du pays, Dublin est la plus grande ville de la république d’Irlande. Elle tient son nom du gaélique Dubh Linn, « l’étang noir », qui fait référence à un bassin de la Liffey, le fleuve aux eaux sombres qui partage la ville en deux.
La rive Nord est la plus moderne, riche de grandes artères, de restaurants et de magasins ; c’est là que se trouve aussi les plus grands monuments, comme the Spire, une flèche de 120m de haut, sortant du sol sur O’Connell Street. Rive Sud, c’est tout le contraire : les quartiers sont plus à taille humaine, ponctués de monuments plus anciens. On y trouve les restes de la ville médiévale avec ses rues pavées et ses bâtiments de brique rouge, le célèbre quartier de Temple Bar et ses pubs, celui plus étudiant de Trinity College ou encore l’avenue commerçante de Grafton Street, paradis des shopaholics.
Dublin a de nombreux surnoms : on l’appelle la cité aux mille et une portes colorées, en référence aux portes des nombreuses maisons georgiennes de la ville. C’est aussi la capitale mondiale de la Guinness… Fraîchement brassée, la bière noire a meilleur goût ici que partout ailleurs sur la planète ! Rendez-vous dans le quartier mondialement connu de Temple Bar pour la déguster.
***
Ce week-end est le moment rêvé pour partir visiter la capitale… En effet, et ce depuis une semaine, l’Irlande affiche un ciel sans nuage. Les journaux sont formels : les températures actuelles sont les plus hautes mesurées depuis 2006 ! Un baromètre favorable à la marche, suffisamment rare pour ne pas être pris à la légère.
Je quitte Galway le Samedi matin. Grâce à la Motorway qui traverse l’île, les bus rallient la ville à Dublin en 2h30 : c’est donc aux alentours de midi que je suis déposée sur la rive Nord de la Liffey, en plein centre-ville. Anaïs guide nos pas jusqu’au quartier de Temple Bar. Nous passons devant le célèbre pub rouge vif, flânons dans les petites allées. A cette heure, pas grand monde dans les rues ; c’est autour de 21h qu’il faut s’y balader pour une ambiance garantie !
Très vite, nous nous retrouvons dans le quartier voisin de Old City. Passage dans le City Hall, aujourd’hui mairie de la ville et sa cour pavée puis nous arrivons face au Dublin Castle qui fut longtemps le symbole de l’autorité britannique. Les restes de la forteresse, une tour et un mur d’enceinte, tranchent étonnamment sur les bâtiments adjacents. Insolite de croiser un château médiéval en plein cœur d’une capitale !
Nous traversons rapidement le quartier commerçant et les boutiques de luxe sur Grafton Street et entrons dans Powerscourt Centre. Le bâtiment, une élégante et grande demeure georgienne, abrite désormais des magasins. L’endroit mérite le détour, rien que pour aller de pièce en pièce de la maison et découvrir que petits salons ou chambres à l’étage sont devenus des boutiques à part entière, vendant meubles ou objets de décorations. A l’arrière, une cour abritée entourée de restaurants. Nous nous arrêtons à l’un d’eux pour déjeuner puis reprenons la visite. fderfdtgsdhsgsdgshdgzhsgdhsgdshhdjsdhsjgjsdgsjhdsjdhsjgdsgdhsgdhsdgdhgsdhsgdhd
Cette fois-ci, nous nous orientons vers le Sud. Les magasins et monuments laissent place aux demeures georgiennes et leurs portes de toutes les couleurs.
Nous marchons désormais dans le quartier de Saint-Stephen’s Green avec le parc du même nom. Les pelouses ont été prises d’assaut par les touristes qui se reposent à l’ombre. Nous revenons vers Merrion Square. Cette fois-ci, la foule grossit à vue d’œil : ce week-end, le petit parc accueille des street performances. Toute la population dublinoise semble s’être rassemblée là !
Fuyant la foule, nous finissons par poser nos affaires à Trinity College. L’université date de 1592 ! Parmi ses étudiants célèbres, on peut citer Oscar Wilde ou encore Bram Stoker. Pelouses et cours pavées encadrent de grands bâtiments de pierre blanche. Derrière nous, des gens font la queue pour entrer dans The Old Library, une bibliothèque ayant la particularité de posséder d’anciens et précieux manuscrits. Elle fut longtemps l’une des plus grandes d’Europe (près de 65m de long !). Nous n’y entrons pas, la visite est un peu chère.
Après une longue pause, nous reprenons la visite du côté de Grafton Street envahie par les touristes. Nous traversons ensuite la Liffey et remontons O’Connell Street, connue sous le nom de Champs-Elysées de Dublin (n’y voyez aucune ressemblance !). Au Nord de l’avenue, la flèche de the Spire, sortant un peu de nulle part. Nous ne nous attardons pas trop : le soir tombe et la rive Nord est réputée comme dangereuse pour les touristes après le coucher du soleil.
C’est donc logiquement vers Temple Bar que nous revenons. Cette fois-ci, le quartier est animé comme jamais : les éclats de voix des pubs se mêlent aux sons des musiques jouées par les musiciens de rues. La température est clémente et le soleil qui brille attire le peuple ! Arrêt obligé au pub Temple Bar pour boire une Bulmers (oui, je sais, pas de Guinness mais à jeun, comme ça, je ne préférais pas, mais alors pas du tout, goûter à la bière noire).
Nous flânons encore un peu dans les environs puis nous quittons Dublin en bus, direction la banlieue Sud et l’UCD où Anaïs partage une maison en colocation dans un quartier résidentiel voisin. Demain: la mer !
Le Dimanche, réveil à 9h. En bas, Anaïs a concocté un petit déjeuner irlandais. Au menu : beans, saucisses, œufs au plat et tomates, le tout assorti de gros bagels grillés et de confiture de framboise. De quoi bien commencer la journée !
C’est pourtant à 12h que nous nous décidons enfin à quitter la maison. Cette fois-ci cependant, nous ne prenons pas le bus pour la ville mais pour Dún Laoghaire, une ville portuaire (parmi les dix plus grandes d’Irlande !) située dans l’agglomération de Dublin, jumelée avec Brest.
Quand nous arrivons sur les quais, le soleil brille à nouveau et la chaleur monte d’un cran. Nous marchons dans les rues commerçantes assaillies par les touristes, puis revenons vers la mer.
Petite pause face sur la jetée jusqu’à ce qu’un phoque, que j’avais pris pour une bouée, sorte la tête de l’eau juste en face de nous. Le temps de prendre quelques photos, il replonge dans les eaux salées.
Profitant du beau temps, nous empruntons la promenade du quai Est jusqu’à la petite plage de la ville. Nous achetons une glace, une 99, l’une des plus populaires en Irlande. Il s’agit d’une simple cône et glace vanille auxquels est ajoutée une barre de chocolat.
Un coup d’œil aux alentours suffit : tous les irlandais ont une 99 à la main !
Après la plage, un vieux fort ou du moins ce qu’il en reste ; en effet, Dún Laoghaire signifie en irlandais fort du souverain Laoghaire. Pour vous embrouiller davantage, j’ajouterais que dans la mythologie celtique, ces hommes tout puissants étaient nommés Ard rí Érenn, Ard rí signifiant Haut roi et Érenn provenant de la déesse Ériu, personnification du pays (d’où le nom de la république d’Irlande : Eire). Ah, le gaélique… D’ailleurs, n’essayez pas de le lire tel qu’il est écrit, malheureux ! C’est un piège classique. En guise d’exemple, essayez de prononcer à voix haute Dún Laoghaire. C’est bon ? Vous avez mis l’accent anglais et vous êtes fiers de vous ? Eh bien, vlan, voilà la vraie prononciation de ce mot gaélique : Dounne Liri. Oui, je sais, je sais. Aucune logique. Morale : n’essayez pas de parler irlandais. Jamais. Vous êtes prévenus !
Nous profiterons de l’après-midi face à la mer à prendre le soleil ; puis, à 17h30, il est temps pour moi de rejoindre le centre-ville où part le bus pour Galway.
Dublin : Je reviendrai !
Pour finir cet article en beauté, une petite sélection personnelle :
Ouuh, ça a l’air vraiment très beau. Je voudrais une porte comme celles-là, mais je dois encore choisir la couleur. Tellement de possibilités !
J’aime beaucoup le château, la plage, le phoque et ta sélection personnelle. Et les portes multicolores bien sûr !
Mais attends, je rêve ou tu n’as pas goûter la Guinness ?! Je crois que c’est vraiment très grave ! Oui, c’est sûr : tu es obligée de retourner à Dublin.
En tout cas, jolies photos, et chouette article !
Très chouette article, malgré le sujet éponyme, fort controversé sur ce blog Comme tu as mentionné Oscar Wilde (<3), je n'ai pas pu me résoudre à le boycotter.
Ce n'est pas vraiment l'image que je me faisais de Dublin, mais elle me plaît beaucoup!
Même question que Dorine: tu as goûté au breuvage maudit, au final?
Bisous!
Hé non, pas de Guinness pour moi ce week-end là ! J’aurais pu, c’est vrai, mais l’appel de la Bulmers était plus fort 😉
Rah la la tu me fais revivre des souvenirs de Dublin, j’ai passé tellement de temps à me promener dans ses différents quartiers et villes aux alentours.
Ah finalement la Guinness ne passe pas, c’est tellement bon pourtant 😉
Encore une fois très joli récit <3