1st week in KL

 Hello, voici le début de mes aventures à Kuala Lumpur, où je vais rester 3 mois pour un stage dans le HSE.

Partie à 17h10 avec 30 minutes de retard le 17 juin, me voici à Kuala le 18 à 16h. Le voyage a été insupportable : très long et avec un voisin qui prenait la moitié de mon siège et me donnait des coups de coude sans arrêt. J’étais obligée de me décaler côté couloir, résultat je me prenais des coups à chaque fois que quelqu’un passait dans le couloir. C’est terminé pour moi la place côté couloir ! A part ça, me connaissant, j’avais prévenu avant de partir que mon écran ne marcherait pas, ou du moins la télécommande. Mon père qui me répond : mais non, c’est moi qui ai la poisse et qui ai toujours celui qui ne marche pas. Et ben bingo, le seul bouton qui ne marchait pas sur ma télécommande c’était le bouton entrer, celui qui me servait à lancer les films ! Bon, tant pis, je vais m’ennuyer pendant 12h. On nous sert le dîner, et peu de temps après, j’avais des maux de ventre horribles. Et ça, jusqu’à la fin du voyage. J’ai plus qu’une envie, c’est d’arriver à destination. Finalement, non sans difficulté, j’arrive (enfin) à mon appart. Victoire !!!

1er jour à KL, je vais à mon lieu de travail, en taxi car c’est le moyen de transport le plus utilisé par les étrangers et le plus facile, et ici, personne ne marche. De plus, c’est pas cher comparé aux tarifs français. Là, les Malaisiennes avec qui je travaille me disent toutes de faire hyper attention, que le quartier est super dangereux, et qu’il faut se méfier particulièrement des scooters qui pratiquent le vol à l’arraché, surtout lorsqu’ils voient des femmes seules. En rentrant chez moi le soir, une collègue rentre avec moi puis prend le métro, elle me demande comment je rentre et quand je lui réponds, à pied, c’est à 5 min de marche, elle ne veut pas me laisser partir parce que c’est trop dangereux et d’après elle, le taxi aussi est dangereux, surtout pour les femmes. C’est donc super rassurée que je décide de rentrer à pied. Ca va, je suis encore vivante ! Ah, je n’ai pas parlé de l’accent des malaisiens qui parlent anglais : entre celui des chinois, celui des indiens et celui des malais, j’ai vraiment du mal à les comprendre ! Va falloir s’y habituer.

Samedi 21 juin, je suis allée à KLCC, centre de KL avec ses fameuses « twin towers », les tours Petronas, et son centre commercial, Suria. Je ne suis pas montée en haut des tours car je me suis dit que ça ne valait pas le coup, c’est assez cher et j’irai à la KL Tower pour ça. Le centre commercial est finalement assez décevant : pas tellement des produits locaux mais des marques de luxe qu’on a en France.                                         

Après ça, j’ai voulu aller à l’office de tourisme. Je crois que j’ai mis pas loin d’une heure avant de le trouver : certes j’avais un plan sur moi mais il n’y a aucun panneau et aucune plaque de nom de rue pour indiquer où on est. Je savais donc approximativement où c’était mais impossible de trouver le bâtiment. J’en ai profité pour me promener un peu et c’est après une heure que j’ai enfin trouvé l’office de tourisme. Je crois que ça ne m’a jamais autant fait plaisir de trouver un office de tourisme.

Dimanche 22 juin, j’ai décidé d’aller aujourd’hui au « Bird Park ». C’est un parc situé à l’autre bout de la ville et qui est à proximité de 3 autres parcs : un « Deer Park », un « Butterfly Park » et un « Orchids and Hibiscus Park ». Je prends donc le taxi pour y aller, 26 ringgits. Le parc est magnifique, c’est totalement dépaysant, ou presque parce qu’il y a quand même des Français. Décidément, j’en croise partout ! Voici quelques photos pour vous donner un aperçu, je vous laisse apprécier.

Suite à ça, je décide d’aller au parc aux orchidées qui ne doit pas être très loin. Encore une fois, rien n’est indiqué. Je prends donc une direction au pif. Au bout d’un moment, j’ai comme l’impression que je vais dans la direction opposée. Et là, je tombe sur une touriste, je lui demande si elle c’est où c’est et elle me répond en français : non et j’y vais aussi. Cool ! Enfin une française à qui je peux parler. On cherche donc ensemble et au bout d’un moment on était complètement paumées. On demande à un autre touriste qui passe par là, et il nous répond en français : oui, c’est à droite. Un Belge, décidément, y en a des francophones par là. En fait, c’était juste en face du « Bird Park ». Je n’ai pas changé, je suis toujours aussi bigleuse, pourtant j’avais mes lunettes. C’était finalement assez décevant, il n’y avait quasi pas de fleurs, que ça soit les orchidées ou les hibiscus, ce n’était apparemment pas la bonne saison. Dommage !

Désolée pour la mise en page, ce n’est pas terrible.