Hola muchachos!

Reprenons ce week-end où nous l’avions laissé, à l’aube du dimanche. Profitant une fois de plus de la fraîcheur du petit matin – au sens espagnol, à 10h donc- nous partons découvrir el Parque del Retiro, un immense jardin de 118 hectares au Sud-Est de Madrid.

Afin de l’atteindre, il faudra affronter le métro madrilène, nettement plus propre que celui de Paris, mais qui a la fâcheuse manie de débouler sur les voies depuis la droite. Je ne pense pas que ce détail puisse perturber grand monde, à part les pauvres petites parisiennes dans mon genre. L’étroitesse du quai m’a également marquée, il serait fort aisé de trébucher et s’abîmer sur la voie ici, notamment aux heures de pointe.

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carte 1

Une fois le dragon terrassé, tel Saint Michel empli d’orgueil je sortis de la bouche du monstre pour me retrouver face à mon Arc de Triomphe : la Puerta de Alcala (numéro 1 sur la carte).

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Si vous étiez la personne en train de prendre cette photo, je me trouverais donc derrière vous, à 30 kilomètres de là (vous avez le temps de me voir arriver).

 Entrons à présent dans le Parque, richement ombragé et parsemé de fontaines, sculptures et autres petit palais (numéro 2).

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(numéro 3)

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Mon préféré restera le Palacio de Cristal, dans la fournaise duquel je me suis aventurée, nonobstant mon amour du froid qui me hurlait de rester où j’étais (numéro 5).

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Le palacio Velazquez valait également le détour, notamment pour les mosaïques ornant sa façade (numéro 4).

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A l’intérieur, une exposition des plus originales d’un artiste brésilien contemporain. Il se nomme Cildo Meireles, et utilise l’art comme moyen de réveiller la conscience du public. Il fait énormément appel aux sens, via par exemple une salle où une dizaine d’hommes, tels des galériens des temps modernes, font tourner une roue permettant à un paysage marin en forme de frontispice de manège de s’animer, et à des mouettes d’émettre leur chant. Le spectateur peut apercevoir ces « esclaves » depuis le haut du dispositif, comme on pourrait le faire depuis le pont d’un bateau. C’est une expérience assez frappante, car la beauté du résultat s’oppose très clairement à la laideur du moyen pour y parvenir, que l’on nous expose volontairement dans un lieu étroit et sombre. Je l’interprète personnellement comme une métaphore de notre industrie actuelle, dont l’un des exemples les plus connus serait H&M : tout est très joli dans leurs boutiques, mais qui sait quelle souffrance a été nécessaire afin d’élaborer l’une de ces jupes ?

Parmi les autres œuvres qui m’ont plu, ce cube sur lequel on nous indique que se trouve une sphère invisible de diamètre 25 cm et de poids négligeable, ou encore ces billets de valeur nulle, ici 0 dollar.

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Après nous être bien baladés, nous rejoignons un petit kiosque à musique où un orchestre interprète des œuvres de musique classique. Dans ce cadre idyllique, nous resterons quelques heures à discuter de l’enfance de Marimar, bercées par Chopin ou Bach.

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carte 2

Cet après-midi, après avoir savouré le délicieux gazpacho confectionné par Marimar, je me rends au Palacio Real, résidence officielle du roi d’Espagne (numéro 6 sur la carte).

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Vue sur Madrid depuis la terrasse du palais

Face au palais se dresse la cathédrale Santa María La Real de La Almudena, où se sont mariés Letizia et Felipe, les héritiers de la Couronne d’Espagne.

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Comme dans tous les monuments nationaux que j’ai visités jusqu’ici, la prise de photos était interdite dans le palais. La salle des armes, une table-horloge, la salle du trône et une immeeeeense salle à manger sont les éléments qui m’ont le plus frappée. Quelques photos dénichées sur Internet:

comedor de gala palacio

salle du trône palacio

Accolés au palais, les Jardins de Sabatini apportent un peu de verdure au paysage (numéro 7).

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Nouvel affrontement entre le métro et ma personne, dont je ressors victorieuse, prête à arpenter les rues de Madrid en long, en large et en travers.

 Le week-end suivant, très prochainement sur vos écrans !