Jets de couleurs – Printemps
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Vue depuis le pont Garigliano […]
Dans les Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, est implanté le musée départemental Albert-Kahn. Albert Kahn (1860-1940) est un banquier et grand mécène français. Humaniste et passionné de sciences, il va consacrer sa vie à l’établissement de la paix universelle. Sa fortune et son influence lui permettront de mettre en place de nombreuses institutions dédiées à l’Autre et l’Ailleurs, visant à favoriser la compréhension entre les peuples et la coopération internationale. http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/ Le millionnaire philanthrope est notamment le créateur des "bourses autour du monde" qui ont permis à de jeunes enseignants de voyager et d'appréhender d'autres réalités ; ou encore les "Archives de la Planète", vaste projet de films noir et blanc et photographies réalisés autour du monde, capturant sur le vif des instants dans différents pays et au sein de différentes cultures. A l’image de son idéal de paix universelle, Albert Kahn va créer sur 4 hectares un véritable jardin dit « de scènes » qui unit différents pays, invitant le visiteur à réaliser un petit tour du monde grâce aux végétaux et paysages représentés. Premiers pas dans le village japonais Créé à la suite d’un voyage au Japon à la fin du XIXe siècle, Albert Kahn a fait venir spécialement des artistes du pays du Soleil-Levant pour concevoir ce premier jardin. On y trouve deux maisons d’habitation rapportées en pièces détachées depuis le Japon. Entrée dans le jardin anglais Crocus et jonquilles se déploient sur une pelouse bordée d’une rivière. Un pont surplombe l’eau. Poursuite dans la forêt vosgienne Aussi étonnant que cela puisse paraître ! Né en Alsace, Albert Kahn a voulu rappeler les paysages montagneux de son enfance. Un chemin de terre battue se sépare en quatre, s’enfonçant entre les pins et les épicéas. Forêt dorée, forêt [...]
Il nous arrive de l'abhorrer, et pourtant Paris regorge encore de pépites, crépitant dans leur enceinte de bitume et d'air vicié. Depuis mon retour dans la cité des Columbidés, nombre d'entre elles ont illuminé mes journées. Cet article n'a pas vocation à être un plaidoyer, mais bien plutôt un recueil de beautés qui m'ont touchée et intriguée. Autant mettre cela derrière nous d'entrée de jeu, il ne sera pas question ici de Tour Eiffel. Cette photographie l'illustre bien, en la maintenant au loin, comme noyée sous la végétation qui semble la cerner de toute part. Nous sommes au cœur de l'île St Germain, petit joyau de verdure de vingt hectares où il fait bon se perdre et bouquiner sous les feuillages. Les sons de la ville ne s'y distinguent pratiquement plus, recouverts par le chant des oiseaux. En bordure de Paris, à Issy-les-Moulineaux, ce parc départemental n'a trouvé sa vocation actuelle qu'au début des années 1980. Au VIème siècle, l'île était la propriété de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés. Les moines y cultivaient leurs potagers, dont subsiste aujourd'hui un verger. Divers projets démesurés de quartier résidentiel menacèrent tour à tour les terrains, avant que l'armée n'y campe à partir de 1873, tandis que la partie en aval de l'île hébergeait près de 2 000 habitants, une quarantaine de commerces et diverses activités polluantes. L'opération de réhabilitation lancée à la fin des années 70 combina création d'espaces verts dédiés aux loisirs en amont et « laboratoire d'architecture » en aval, notamment la construction d'immeubles signés Jean Nouvel et Philippe Starck. Retour sur les pavés: l'architecture est parfois surprenante dans la capitale, comme ici pour l'Institut d'Art et d'Archéologie, rue Michelet. Ce bâtiment, édifié de 1925 à 1930 par l'architecte [...]
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